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18 Novembre   À M. Rubens, avec la fenestre[1].
22 » [pour Bordeaux]
À M. d’Oppede, à M. d’Agut (livrets). À mon père.
23 »  
À M. Schilder avec le géographe Arabe, les Energumenes du Jacobin, livrets, les vers de Barbonius[2] au P. Berulle.
25 » [pour Rome] :
À Aleandro, au cardinal de Saincte-Suzanne, à Nic. Alemanni, à Bonaire, à Eschinard.
À Mgr Bagni, au Sr Rubens (avec les articles) [de la paix][3]
26 »  
À M. de la Frettiere, avec la chronique St.-Aubin[4]
27 » [pour Bordeaux] : Au P. du Val, à Boumard, à Milanges.
28 »  
À mon père ; à M. d’Agut, avec deux boittes de cottignac d’Orléans, le port payé.[5].
29 »  
À M. d’Oppede, à M. d’Agut, avec le mémoire de la tapisserie 14 aulnes, [à payer] dans un mois, à M. de Malerbe, au cardinal Bentivoglio.
  1. À Carpentras, date du 17. La fenestre, c’est le dessin de la fenêtre que M. de Brose, l’architecte du Luxembourg, avait enfin consenti à ouvrir sur les vives instance de Rubens. (R).
  2. Il s’agit là de Nicolas Bourbon qui, après avoir salué dans ses vers le fondateur de l’Oratoire, le futur cardinal de Berulle, devint lui-même plus tard oratorien.
  3. À Carpentras, date du 24. Les articles de la paix, après la soumission de la Rochelle (R).
  4. Voir dans le Dictionnaire historique de Maine-et-Loire par M. C. Port, l’article Saint-Aubin (t. 1, p. 150-151)
  5. Ainsi Peiresc ne se contenait pas d’offrir à son ami deux boîtes du fameux Cotignac d’Orléans : il avait encore l’amabilité d’en payer le port, bien différent de cet académicien de nos jour qui, adressant ses œuvres complètes (d’un poids formidable) à un de ses amis de province, oublia d’affranchir l’énorme ballot et fit maudire par cet ami sa funeste fécondité.