Page:Tamizey de Larroque - Mélanges.djvu/166

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

phe Pierre Gassendi, le 4 février 1633[1] nous fait ainsi connaître un document qui semble aujourd’hui perdu et qui était certainement un des plus curieux livres de raison qui aient jamais existe « Bien ay-je veu un autre muet nommé M. de Roumoulles de Linceaux, qui estoit nostre parent, lequel avoit fait un libvre de raison qui estoit tout en peinture, et avoit fait son testament en peinture aussy. »

Livre de raison de Pierre de Saloulin, écuyer de la ville de Marseille, major général du bataillon des milices gardes-côtes 1734. Les familles, tome I, p. 59.

Livre de raison d’un sieur de Sahuguet cité par M. G. Clément-Simon, ancien procureur général près la cour d’Aix, au sujet de l’entrée de Louis XIII à Brive (5 novembre 1632), dans la très intéressante monographie intitulée : Le père Martial de Brive. La muse séraphique au XVIIIe siècle (Paris, H. Champion, 1888, in-8o p. 5, note 1).

Livre de raison de J.-D. de Sudre, d’Avignon (XVIIIe siècle). La Vie domestique, tome 22, p. 205 la famille, tome I, p. 255 271[2].

Livre de raison de Tiolier conservé en la bibliothèque de la ville de Clermont-Simon. M. A. Vernière, en me signalant l’intérêt de ce manuscrit, ajoute « Mon ami Paul le Blanc et moi nous possédons plusieurs livres de raison qui nous viennent de diverses branches de nos ascendants. Puissent les deux concitoyens et confrères — je, devrai dire frères, tant ils sont unis ! — publier les plus méritants de ces mémoriaux de famille ! À eux qui aiment tant leur province natale on peut dire avec un affectueux reproche que pas un seul livre de raison, proprement dit, n’a encore été mis au jour dans

  1. On trouvera les lettres de Peiresc à Gassendi et celles de Gassendi à Peiresc dans le premier des volumes qui suivra les trois volumes de la collection des documents inédits consacrés à la correspondance de Peiresc et des frères Dupuy.
  2. Joseph de Gindre, n’eut pas moins de dit-huit enfants de 1662 à 1688. Son journal est un des plus attachants de tous ceux que nous ont fait si bien connattre les pénétrantes analyses de M. de Ribbe.