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périgourdine qui s’étend de 1609 jusque la période des troubles de La Fronde inclusivement[1].

Livre de raison de Martin La Plante, notaire et procureur à Étoile (Drôme) 1671-1715 in-4o de 245 feuillets, aux Archives départementales de la Drome, série E, n° 1472.

Livre de raison de Léonard-Auguste de Larouverade, conseiller la Cour de Bordeaux, mort à Tulle en 1868. auteur des Études historiques sur le Bas-Limousin (1860-1864). Ce livre de raison (240 pages in-quarto) est conservé par son fils, conseiller à la Cour de Cassation. Voir la notice de M. René Fage intitulée : A. de Larouverade (Limoges, 1889, grand in-8o, p. 4),

Livre de raison de J.-B. Laugier, bourgeois de Toulon, commencé en 1743, et contenant celui de J. Claude Laugier. Vie domestique, tome II, p. 162 ; Les Familles, tome II, p. 145-147.

Livre de souvenirs, contenant des documents historiques ou intimes sur la famille Lespaignol, de Reims en Champagne, manuscrit du XVIIe siècle, in-4o de 64 pages. La rédaction de ce livre de raison, commencée par Lancelot Lespaignol, né à Reims, échevin de cette ville à la fin du XVIe siècle, a été continuée par son fils François (dont on voit la signature sur ce registre), et par ses petits-fils. Une note sur cette famille, à l’occasion ce la mise en vente du livre de raison. (Librairie Voisin, Paris, 1887), a paru dans la Revue de Champagne et de Brie, tome XXII, Arcis-sur-Aube, 1887, pages 319-320.

Le Livre de raison de Jean de Lorman, rédigé au Mas-d’Agenais entre les années 1615 et 1641 (in-4° de 736 pages), est entre les mains de M. Adolplie Magen, qui, réalisant le vœu général déjà exprimé en 1880 par M. G. Tholin ( le Livre de raison des Daurée, d’Agen, p. 69). vœu plus ardent que jamais, se décidera bientôt à le publier, espérons-le. Espérons-le d’autant plus qu’il l’annoterait certainement avec l’irréprochable soin et l’abondance savoureuse qui recommandent son édition des Faits d’armes de Geoffroy de Vivant (Agen, Michel et Médan, 1887, in-8o).

  1. J’ai l’intention de faire une nouvelle infidélité à Peiresc et de lui dérober prochainement quelques journées pour m’occuper de la publication de ce fort intéressant manuscrit.