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en 1530, à Condom, cité par M. l’abbé Ferrand, dans son petit livre sur la Dévote chapelle de Notre-Dame de Piétat (1888, in 18, p. 31).

Livre de raison (liber rationum) de Marc Antoine Durand d’Escalis, seigneur de Saint-Louis et de Saint-Antonin, commencé en 1660. Les Familles, tome I, page 7.

Journal ou livre de raison de Guillaume d’Ercuis (XIIIe siècle), dont la publication a été proposée à la société de l’histoire de France par M. Kohler et adoptée par le conseil de cette société le 3 mars 1885.

Livre de raison de Charles Fabry, viguier d’Hyères, frère du sieur de Callas. Un extrait de ce livre relatif à l’entrée du roi Charles IX à Hyères, 28 octobre 1564, est conservé à la bibliothèque d’Inguimbert, à Carpenlras, collection Peiresc, registre LXV, n° 2[1].

Livre de raison de Henry de Forbin, baron d’Oppède, premier président du parlement de Provence (1655-1671). Les Familles, tome I, p. 190.

Livre de raison de Gaspard de Foresta, fils de Jean-Augustin de Foresta, premier président au parlement de Provence. 1601. Les familles, tome I, p. 57.

Quinziesme cahier de mes Mémoyres 1588-1595. Seiziesme cahier de mes Mémoyres 1591-1595, par Fornier, procureur du roi à Hyères. Ce magistrat notait, jour par jour, les affaires dont il était chargé, les actes de sa vie privée, et tout ce qui se passait de remarquable

  1. On paraît avoir eu l’habitude, dans la famille de Peiresc, de tenir des mémoriaux de famille. Lambert (Catalogue descriptif et raisonné des manuscrits de la bibliothèque de Carpentras, tome II, 1862, p. 28) reproduit au sujet de Louise de Gaubert, trisaïeule paternelle du grand archéologue provençal, cette note inscrite à la fin d’un calendrier conservé dans le registre V de la collection Peiresc : « L’an 1494, et le seguon luns du mes de jun, qui estoit le X dudit mes, transpassa de ce monde ma bénigne et miséricordieuse mère de moy Guilhem Fabry, fils de noble homme feu Emilhon Fabry, de la ville d’Hyères… » Peiresc lui-même a mêlé tant de renseignements sur divers faits de sa laborieuse vie, aux indications relatives à sa correspondance, que j’ai pu présenter comme ses petits mémoires le journal où il notait l’envoi des lettres qu’il lançait sans cesse aux quatre coins du monde. (Anvers 1889, in-8o.)