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1729. — A des conditions onéreuses pour lui, il prête à Michel Eyriès une somme qui doit lui faciliter un séjour aux eaux de Digne.

1729. — Il écrit à son procureur fondé d’Aix, chargé de retirer annuellement 60 fr. pour lui, d’en verser le quart entre les mains d’une parente pauvre.

1730. — Il ne paraît pas que les 150 livres qui restaient dues aux hoirs de la demoiselle de Saint-Marc (pour prix d’une maison) ayent jamais été payées, quoique nobles Paul et Etienne de Saint-Marc en ayent fait demande en l’année 1675. C’est pourquoi bien que j’aye lieu de croire que mes autheurs, qui étoient gens de probité, pourroient les avoir acquittées, je prétends, pour plus grande seurté les acquitter moy-même, avec tous les interests qui étoient deus lors de la demande, qui montent 217 ; au tout ; je payerai 367 livres.

En marge : « Demoiselle Claire de Saint Marc est restée seule de cette famille ; elle demeure à Aix rue des Trois-Ormeaux.

» Le 30 déc. 1731, j’ay compté 210 livres à Mlle Trotier, veuve du S. Dautane, de Villeneuve, pour remettre à lad. demoiselle de Saint-Marc.

» Le 22 oct 1733, j’ay adressé a M. Alpheran, d’Aix, pour faire rendre sous main a lad. demoiselle de Saint-Marc, 177 livres sçavoir 157 pour reste de la somme que j’avois projeté de lui payer, et le surplus pour les interest du principal depuis le jour que j’ai été assuré que j’en étois débiteur.

1745. — » Le 29 mars 1745 ma chère mère s’est endormie dans le Seigneur, dans le sein duquel la multitude des honnêtes gens, qui la connoissoient quelque inconnue qu’elle voulut être, ne doute pas qu’elle n’ait été reçue au moment de sa mort.

» Sainte-Mère, priez pour vos enfants.

» Elle est enterrée aux Cordeliers, quoique par son testament du 5 janvier 1726, notaire Armand, elle eut élu sa sépulture a la paroisse ; la paroisse ayant, en quelque manière renoncé à son droit dont un voile épais lui a caché la valeur, par le refus que le chapitre a fait d’assister a ses funérailles, à cause qu’on l’a supposée opposée à la constitution Unigenitus, ce qu’on n’a pu connaître que par l’odeur de sa bonne vie, car elle n’a ni écrit ni parlé, et M. le curé, appelé pour l’administrer, n’a pas daigné l’interroger.