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toute la valeur de ce recueil : Les livres de famille en Alsace[1] la Famille et le respect de Dieu, la Famille et le Mariage, la Famille et le foyer domestique, la Famille et les traditions, la Famille et l’éducation, la Famille et l’école, la Famille et les Pauvres, la Famille et les fêtes, la Famille et la Mort, la Famille et l’esprit public, la Famille et la Corporation. Il faut remercier M. l’abbé Cetty de nous avoir par son beau livre, momentanément rendu cette province « que le poète, dit-il, (p. 1), appelait avec amour la douce Alsace, » et qu’a notre tour nous appellerons, le cœur plein de regrets, plein aussi d’espérances, l’inoubliable Alsace.

Livre de raison d’un magistrat Picard (1601-1602), par Alcius Ledieu, conservateur de la Bibliothèque d’Abbeville. Abbeville, imp. Paillart, 1889. In-8° de 51 pp. ( Extr. du Bulletin de la Soc. d’Emulation d’Abbeville, 1889, no 3).

Il s’agit de Philippe de Lavernot-Paschal, président de la sénéchaussée de Ponthieu de 1507 à 1649, dont le portrait lithographié est joint à la publication. L’original du manuscrit est à la bibliothèque d’Abbeville.

Souvenirs d’Alsace. Correspondance des demoiselles de Berckheim et de leurs amis, précédée d’un extrait de journal de Mlle Octavie de Berckheim, et d’une préface de M. Ph. Godet. Neuchatel (Suisse), Delachaux et Niestlé, 1889, 2 vol. in-8o de XlX-325 et 347 pp., avec gravures. Le Journal de Mlle O. de Berckheim va de 1789 à 1816. Au sujet de cet ouvrage, M. J. Liblin a tout récemment publié, dans la Revue d’Alsace (Paris, Fischbalcher, nouvelle série, tome III, p. 180-203), un article (à suivre), intitulé Livres de raison et souvenirs de famille.

  1. Là sont utilisés les livres de raison d’Albert Dürer, de Jean Stolz, de la famille Bildstein, de Jean Jonas et Ambroise Müller, de Sigismond Jalsch, de Dominique Schmutz, de Mathieu Mieg, de Pierre Bitsch, de J. B. Hun, d’Antoine Willig. M. l’abbé Cetty cite (p. 31) « les livres de raison de la famille Ingold de Cernay, religieusement tenus de père en fils. » Je prie ici mon cher et savant ami le P. Ingold (de l’Oratoire) de nous donner, un jour, les livres de raison de ses aïeux. Lui aussi est un de ces fils de l’Alsace qui ont encore plus aimé leur mère depuis qu’elle est si malheureuse : la publication des récits de ses aïeux serait, sinon une consolation, du moins un adoucissement pour sa patriotique douleur.