livraison du 15 avril, p. 185-183, extraits empruntés à une publication allemande du docteur Albert Müller (Flensburg, 1883, in-4o).
Livre de raison de Madame de Simiane. Analyse et extraits donnés par M. le marquis de Saporta (la famille de Madame de Sévigné en Provence, d’après des documents inédits, Paris, Plon, grand in-8o, p. 399-402[1]. « C’est au dernier moment et l’impression du livre déjà terminée, dit-il, qu’il nous a été donné de prendre connaissance du Livre de Raison de la Marquise de Simiane, recueilli fort heureusement par le vicomte Ludovic d’Estienne de Saint-Jean, qui se trouva, il y a quelques années, égaré chez un bouquiniste, et eut le mérite d’en apprécier la valeur. Ce livre de raison est un registre du format petit in-f°, fermant comme un portefeuille, relié en maroquin rouge, aux coins ornés sur les plats de la fleur de lis héraldique des Simiane. »
Au dernier Congrès des Sociétés savantes, M. Louis Guibert a analysé, d’après le récit des journaux, « un livre de raison, tenu à la fin du XIVe siècle par un juge de Saint-Jamien. C’est le plus ancien document de ce genre signalé dans le Limousin »[2].
La famille d’autrefois en Alsace, par l’abbé H. Cettv (Rixheim, imprimerie de A. Sutta. in-18 de IV-390 p.) M. l’abbé Cetty, préparé à bien traiter ce sujet par ses travaux sur la famille ouvrière en Alsace, sur le paysan alsacien sur le Mariage dans les classes ouvrières, nous a donné un des meilleurs recueils inspirés pur M. de Ribbe. L’énumération seule du titre des chapitres fera comprendre
- ↑ J’ai éprouvé grand plaisir à faire ressortir les qualités diverses de cet ouvrage dans une des récentes livraisons du Bullelin du Bibliophile.
- ↑ M. Guibert m’écrivait, le 15 janvier 1889 : « Il pleut des livres de raison. On m’en envoie de tous les côtés. Dans le nombre il y en a un qui remonte à 1384 : c’est, je crois, le doyen de tous les registres de famille de la région et je le dépouillerai avec toute l’attention respectueuse et toute la sollicitude qu’il mérite. » Dans une autre lettre, M. Guibert, signalant les trouvailles incessantes faites en son cher Limousin, cette terre classique des livres de raison, ajoutait avec un généreux enthousiasme « Nous épuiserons si possible la veine dans notre province. Nous y sommes bien décidés. »