Page:Tamizey de Larroque - Mélanges.djvu/132

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

cure Dijonnais (1748-1789). C’est l’œuvre de deux frères : le Journal est de Jean-Baptiste Micault et le Mercure est de l’avocat Claude Micault. Les deux récits ont été publiés par M. G. Dumay dans le tome IX de la 3me série des Mémoires de l’Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon (p. I-377)[1]


1888.


Un livre de raison en Artois (XVIIIe siècle) par M. de Gorguette d’Argœuves (Saint-Omer), in-8o de 61 pages).

Livre de raison de la famille Legendre (une des plus anciennes du Mans), publié par M. Moutard dans la Revue historique et archéologique du Maine (tome XXIIIe siècle, 1re livraison).

Analyse du livre de raison de Daniel Lecomte dans une des séances de la conférence d’études historiques présidée par M. Claudio Jannet (Bulletin de la Sociélé bibliographique, juillet, p. 193)[2]

Les livres de raison et journaux historiques du Poitou. Lecture faite à la Sorbonne en 1887, au Congrès des Sociétés savantes, par M. Bélisaire Ledain. Ce mémoire (je souhaiterais le pareil à chacune de nos provinces) a été inséré dans la livraison 47 de la Revue Poitevine et Saintongeaise (Melle, librairie Lacave). J’emprunte à ce document les renseignements suivants : « Les livres de raison ou journaux historiques éclos et publiés jusqu’ici dans la province du Poitou sont au nombre de treize : le journal des Le Riche, de Saint-

  1. Voici les premières lignes de l’introduction de M. Dumay : « En traçant, en 1880, le programme de la prochaine session du Congrès des Sociétés savantes à la Sorbonne, M. Goblet, ministre de l’Instruction publique, a recommandé particulièrement l’étude des livres de raison, de ces journaux relatant au jour le jour les faits de la vie courante… l’Académie de Dijon est heureuse de pouvoir répondre l’une des premières au vœu du ministre, en publiant non pas un, mais deux livres de raison qui contiennent la vie anecdotique de notre province pendant la plus grande partie du dernier siècle. » Les récits des frères Micault tiennent beaucoup plus de la chronique que du journal de raison.
  2. Le Directeur de la conférence d’études, M. Guilhiermoz, s’est occupé, dans une autre séance, du journal inédit que tint de 1503 à 1511 un conseiller au Parlement de Paris, Germain Chartelier.