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tirages et de 200 je suis tombé à 100, parfois même à 50 ou moins encore. Mieux vaut être épuisé qu’être vendu à vil prix ! C’est pour cela qu’à mon très grand regret je puis seulement vous envoyer aujourd’hui trois opuscules, un qui vient de paraître à l’instant même, Les Lettres de Ramond, les deux autres qui sont de l’année dernière. Avec ces trois petites publications daignez faire agréer à la Société Archéologique les excuses, du pauvre et agréez vous-mêmes,

Messieurs et chers confrères,

la nouvelle assurance de mes sentiments les plus dévoués.

Ph. Tamizey de Larroque.


XI


Pavillon Peiresc, par Gontaud, 22 septembre 18966.


Monsieur et cher Confrère,

J’ai l’honneur de vous remercier de votre double envoi. La gracieuse fidélité de votre souvenir m’est très agréable. Votre Discours d’ouverture est très bien fait, très intéressant. Vous avez rendu un digne hommage à Pierre Boudard, qu’appréciait beaucoup mon vieil ami M. d’Avezac (de l’Institut), lequel reprocha, un jour, dans la Revue Critique au très gascon Bladé d’avoir pillé, dans ses Basques, votre savant compatriote,


Vous lui fites, Seigneur, en le croquant, beaucoup d’honneur