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constitué en immeubles ou mobilier la somme de quatre cens livres qui est tout ce qu’il a déclaré avoir[1] et moyennant ce tous les droits desdits futurs époux le tout ensemble se sont élevés à la somme de trois mille huit cens livres. Se sont lesdits sr et demoiselle futurs époux associés par moitié en tous les acquets qu’ils feront pendant leur mariage lesquels appartiendront aux enfans qui en proviendront, se reservant d’en avantager un ou plusieurs comme ils jugeront à propos. Et à défaut d’enfans chacun disposera de sa moitié et se sont reservés la faculté de se donner l’un à l’autre l’usufruit et jouissance desdits acquets qu’il y ait enfans ou non. Ainsi les dites parties ont conclu et arreté les accords de leur present mariage et ont promis les executer et entretenir aux peines de droit.

Fait et passé en presence du sr Antoine Pejouan et de sr Pierre Caussé fils, bourgeois, habitans de cette ville qui ont signé avec lesdits sr et demoiselle futurs époux et leurs parents ci dénommés et moy.

Proché futur époux, Françoise Campmas future épouse, Proché procureur fondé, Caussé, Pejouan, Marthe Armand, Marguerite Desmars, Marguerite Delmas, Lamothe de Proché, Vacqué de Vidal, Therese Pejouan, Vidal notaire royal[2].
  1. L’extrême pauvreté de Proché explique, si elle ne la justifie pas, l’opiniâtre résistance de la veuve Campmas à laquelle le régent pouvait appliquer le mot d’un autre futur gendre : Quoi ? Déjà belle-mère ! Nous verrons un peu plus loin s’améliorer la situation de Proché devenu propriétaire aux environs d’Agen et même s’arrondissant.
  2. Dans ma collection de vieux papiers.