Page:Tamizey de Larroque - Le chroniqueur Proché, documents inédits.djvu/15

Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 10 —

II

Contrat de mariage de J.-N. Proché.



Aujourdhuy neufvième du mois d’octobre mille sept cent quatre vingt un, après midy, dans la ville de Gontaud en Agenois, et maison des heritiers de feu sr Estienne Delmas devant moy notaire royal gradué sous signé, presens sieurs Noel Joseph Proché, maître es arts, habitant de la ville d’Agen rue St-Antoine parroisse St-Hilaire, fils legitime de sieur Jean François Proché et de feue demoiselle Anne Maydieu, procedant comme majeur et maître de ses droits, du consentement de son dit père, habitant de la dite ville d’Agen d’ici absent, mais sieur Clement Germain Proché son fils habitant de cette ville ici present et consentant pour son dit pere en vertu de sa procuration en datte du cinq du present mois receue par Bonnet notaire royal de la ville d’Agen duement controllée audit Agen le six du present mois qui sera annexée à ces presentes après avoir été contresignée par ledit

    deux petites pièces sont du 14 février 1780. Proché trouva sans doute insuffisante l’augmentation de ses gages, car il était installé à Agen l’année suivante, comme le constate en ces termes M. l’abbé Durengues (Pouillé historique du diocèse d’Agen, article Gontaud, 1894, p. 612, note 1) : « Pendant quelques années, notre annaliste Noël Proché exerça à Gontaud, avec l’approbation de l’Évêque, les fonctions de régent latiniste. Il enseignait le latin, le français et l’arithmétique, avait des élèves internes et externes qu’il conduisait à la messe tous les jours de classe. La communauté lui donnait 200 livres de gage fixe y compris le loyer de l’école. En outre les commençants lui donnaient 8 sols par mois, ceux qui écrivaient, 15 sols, les arithméticiens, 20 sols et les latinistes, 30. En 1781, Proché quitta Gontaud pour aller s’établir à Agen. »