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quelques lettres qu’il adressa d’Agen, sous la Révolution et sous l’Empire, à Jean Pierre Tamizey de Larroque, ancien gendarme du Roi[1] et ancien premier consul de la juridiction de Gontaud[2], mon grand-père. Ces lettres, empreintes des meilleurs sentiments, et où le cœur parle encore mieux que la plume, éclairent assez vivement et achèvent de faire connaître une honnête physionomie qui ne manqua pas d’originalité.


Ph. Tamizey de Larroque.
  1. On sait que les gendarmes du Roi, appelés aussi gendarmes rouges (à cause de la couleur de leur uniforme) et gendarmes de Lunéville (parce qu’ils tenaient garnison dans cette ville), avaient le rang d’officiers. Albert Duruy, dans son beau livre sur Hoche, a dit de ce corps d’élite (p. 3) : « Le régiment des gardes française était un de ceux qui s’étaient acquis le plus de réputation sous l’ancien régime, on le citait comme un modèle de courage. Après les mousquetaires et les gendarmes du Roi, ç’avait été le corps le corps le plus glorieux de l’armée française. »
  2. La pièce signée Louis XVI et contre-signée Gravier de Vergennes, en vertu de laquelle « Pierre Thamizé de La Roque » (sic) devint « premier consul de la ville de Gontaut » (sic), est datée de « Versailles 25 May 1786 ». Elle sera reproduite parmi d’assez nombreux documents inédits relatifs à l’histoire de Gontaud qui seront prochainement publiés dans le Recueil des travaux de la Société des Sciences et Arts d’Agen. J’ai eu l’occasion de mentionner le premier consul de 1786 et années suivantes, à propos du registre domestique d’Arnaud Bernard de Massonneau, frère de ma bisaïeule, en l’appendice du Livre de raison de la famille de Fontainemarie(Agen, 1889, p. 163).