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vellement imprimé à Paris. On les vend à Paris, en la grande salle du Palais, en la bouticque de Galliot du Pré, libraire juré de l’Université. 1542, in-folio.

Édition princeps signalée dans le Manuel du libraire. Si nous n’avons pas, cette fois, une lacune à reprocher à Brunet, nous lui reprocherons une addition, bien petite, il est vrai, l’addition d’un accent sur l’e du nom du libraire. Ce nom doit s’écrire Fame et non Famé. Je serais un ingrat et je commettrais un péché d’omission bien plus grave que tous ceux qui viennent d’être déjà relevés en ces notes, si je ne disais pas que je dois à la générosité de Mlle Gonin un exemplaire d’une autre édition de la traduction de R. Fame : A Lion, par Ian de Tournes, et Guil. Gazau. 1555, in-16. L’extrême rareté de cette édition rend ma gratitude encore plus profonde. Mlle Gonin possède aussi la traduction du Traité de la mort des persécuteurs de l’Eglise « par M. Maucroix, chanoine de l’Église de Reims » (Paris, 1680, in-12).

Meditations chrestiennes sur les sept Psalmes de la Penitence du Prophète Royal David, mises en vers françois sur la prose d’un docte personnage de ce temps, par Pierre Tamisier, Président en l’election de Masconnois. Plus une meditation sur le Psalme cinquantiesme : Miserere mei Deus, traduit du latin de F. Jerome Savonarole, Ferrarois par ledit Tamisier. Paris, pour Abel l’Angelier, 1588, in-12.

Publication inconnue à Brunet. Ce savant bibliographe cite, en revanche, un recueil de Cantiques, hymnes, prières des saints pères, patriarches, etc., le tout mis du latin en vers françois par le même auteur (Lyon, Benoist Rigaud, 1590, in-12). L’auteur du Manuel du Libraire ajoute que « ces poésies de Tamisier sont assez recherchées ». Les Méditations chrétiennes, qui sont encore plus rares, doivent être encore plus recherchées.

La constance et consolation ès calamitez publiques [par G. du Vair]. Seconde édition reveue et corrigée. Paris, chez Abel l’Angelier, 1595, in-12.

Toutes les éditions du XVIe siècle des traités de Du Vair sont peu communes. Le traité de la Constance se trouve plus difficilement que tous les autres. Ce fut celui qui eut le plus de succès. M. E. Cougny (Guillaume Du Vair. Étude d’histoire littéraire, Paris, 1857, p. 113) a dit : « C’est l’œuvre capitale de Du Vair : il y a mis tout son esprit et tout son cœur. »

L’esguillon de l’amour divin de saint Bonnaventure mis en françois par B. de Vigenere, dédié au Roy. Lyon, Jacques Roussin, 1592, I vol. in-18.