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REVUE CATHOLIQUE ))K BORDEAUX

promptement. Cependant j’oze vous requérir de nouveau d’accepter l’offre que je vous ay fait de ma chambre, mon lict et sa suitte (i),mondit sieur de Fayard vous en ressemondra et y establira s’il vous plaît. Je recepvray à singuliere faveur qu’il vous plaize vous en servir. La presente ne tendant à autre fin, je demeure, Monsieur, vostre, etc. r. ANDRAULT.

D’Agen ce 25’’febvner.1628 (2). ANDRAULT. III

A MoM~ï’eMr le prieur de Romoules. Pour vous faire sçavoir de mes nouvelles lesquelles sont fort bonnes, Dieu mercy, comme je suis bien gaillard. Dieu [veuille qu’il en] soit insin de vous et de François, mon grand amy!’Je n’ay voulu manquer de vous advertir de ce petit mot de letre c’est que Monsieur le prieur me trete fort mal (3), car du depuis que j’ay labit (sic) j’ay prou enduré de luy et endure encore (4), car pour moy tout ausitot que je fus arrive à l’abbaie de Guistres beaucoup de gens me dirent )umur(~’e) de cest homme là, de quoy j’en fus grandement estonné, car à le voir vous diriez qu’il n’eut pas faic~ mal à une mouche et le pere Schabert [pour Chabert] vous en temognera le mesme et vous prie de le luy faire sçavoir. Anatendent (sic) de vos nouvelles je demure,

Monsieur,

vostre très humble et tres affectionné serviteur, GARNtER.

De Guistres ce 18 mars 1628 (5). GARNIER.. Ph. TAMIZEY DE LARROQUE.

(t) Quelle AM~e? Ce mot mystérieux fait rêver. (2) Autographe en l’Inguimbertine. (3) Le prieur Du Val qui ne traitait sans doute mal le nouveau moine que pour son plus grand bien.

(4) Ces plaintes on disait jadis méfions-nous de celui qui se plaint de son supérieur! ne semblent-elles pas indiquer que le caractère du moine Garnier ne valait pas mieux que son orthographe? (5) Autographe dans t’tnguimberune.