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escrivant, il avoit marqué dans sa lettre, par appostille, que si vous estiez en volonté de traicter de vostre abbaye de Guistres, qu’il avoit un amy qui recherchoit de s’en accommoder avec vous, sur quoy il desiroit bien d’avoir vostre resolution afin d’en faire part à son amy, auquel il ne sçavoit que dire, veu qu’il n’avoit encores peu recevoir responce de cette affaire là de vous, sur quoy il me pria de luy dire si j’avois prins charge de luy en parler de vostre part, m’asseurant que si cela estoit, il s’esforceroit de vous y servir à vostre contentement. De quoy l’ayant remercié le plus honnestement que je peus, je le suppliay de croire qu’il n’y avoit rien aussy, que pouvant vous ne vouleussiez defferer à son affection, dans la faveur de laquelle je sçavois que vous remetteriez toujours tres volontiers vos interes, non seulement en ce qui regarde l’affaire de Guistres, mais en tout autre où vous croiriez qu’il en deust retirer de la satisfaction, et que j’avois particuliere charge de l’en asseurer ainsy de vostre part. Avec ces termes, ou d’autres à peu pres semblables, je tasche de me desfendre d’une interrogation dont je n’avois point d’ordre pour respondre, et sans m’engager à rien je fis voir à Mr  d’Andrault






que vous n’aviez point obmis en m’envoyant de deçà, de me recommander de luy tesmoigner affectueusement l’estime que vous faites de sa bienveillance, et le ressentiment que vous avez du soin qu’il prend à vous procurer des recompenses (t) et permutations pour Guistres, dont j’entendrois toujours, quand il luy plairoit, les offres de son amy sur ce suject, pour apres vous les représenter par mes lettres. Il me dit qu’il ne manqueroit aussy d’avertir son amy de me voir de deçà et de mesmes encores d’escrire à un autre sien amy du parlement, pour m’offrir en son nom toutes sortes d’aides et faveurs, et que pour ce faire il m’envoiroit ses lettres ouvertes sous l’adressé de M’Brunet, yostre procureur, de quoy l’atant encores humblement remercié, je le supplié de croire que je (t) Pour ~~OM~<~e~MM<s. Ceo ! ctunptète ce que M. de LantMayet soa humble successeur ont raconte des puverturea faites & Peiresc cp vue de la cession de son abbaye au cardinal de Richelieu.