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ET LA RÉVOLUTION FRANÇAISE

temps sous la cendre, mais le jour de l’incendie arrivera ! … » Le jour de l’incendie était arrivé, et si, après tout cela, on pouvait encore avoir un doute sur l’état de collaboration régulière où se trouvaient les chefs de la conjuration maçonnique avec les incendiaires et les assassins de profession, il faudrait encore lire ces souvenirs de Barruel : « J’en suis fâché, mais je ne puis le taire ; les honnêtes francs-maçons en frémiront, mais il faut bien qu’ils sachent à quels monstres leurs loges avaient été ouvertes. Dans tout moment d’émeute, soit à l’Hôtel de ville, soit aux Carmes, les vrais signes de ralliement, le vrai moyen de fraterniser avec les brigands, étaient les signes maçonniques. Dans l’instant des massacres même, les bourreaux tendaient la main en francs-maçons à ceux des simples spectateurs qui les approchaient… J’ai vu un homme du bas peuple qui m’a lui-même répété la manière maçonnique dont les bourreaux lui présentaient la main, et qui fut repoussé par eux avec mépris, parce qu’il ne savait pas ré-