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À
MARCELIN
(ÉMILE PLANAT)



Voici un voyage aux Pyrénées, mon cher Marcelin ; j’y suis allé ; c’est un mérite : bien des gens en ont écrit, et de plus longs, de leur cabinet.

Mais j’ai des torts graves, et qui me rabaissent fort. Je n’ai gravi le premier aucune montagne inaccessible ; je ne me suis cassé ni jambes ni bras ; je n’ai point été mangé par les ours ; je n’ai sauvé aucune jeune Anglaise emportée par le Gave ; je