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CHAPITRE VI

I. Indignation des constitutionnels. — Cause de leur faiblesse. — Les Girondins recommencent l’attaque. — Leur double plan. — II. Pression sur le roi. — Pétion et Manuel ramenés à l’Hôtel de Ville. — Les ministres obligés de se démettre. — Agitation jacobine contre le roi. — Pression sur l’Assemblée. — Pétition de la Commune de Paris. — Menaces des pétitionnaires et des galeries. — Séance du 8 août. — Double échec de la stratégie girondine. — III. Les Girondins ont travaillé pour les Jacobins. — La force armée éloignée ou désorganisée. — Appel des fédérés. — Les Brestois et les Marseillais. — Publicité des séances des corps administratifs. — Permanence des corps administratifs et des sections. — Effet de ces deux mesures. — Le bureau central des sections à l’Hôtel de Ville. — Origine et formation de la Commune révolutionnaire. — IV. Vains efforts des Girondins pour enrayer. — Alarmes des Jacobins, leur exaltation, leur programme. — V. Soirée du 8 août. — Séance du 9 août. — Matinée du 10 août, — Les sections. — Les commissaires des sections à l’Hôtel de Ville. — La Commune révolutionnaire se substitue à la Commune légale. — VII. Le 10 août. — Forces du roi. — Dissolution de la résistance. — Le roi dans l’Assemblée nationale. — Rixe au château et décharge des Suisses. — Le château évacué par l’ordre du roi. — Les massacres. — L’Assemblée esclave et ses décrets — VIII. État de Paris pendant l’interrègne. — La grosse masse de la population. — Les Jacobins subalternes. — Les meneurs jacobins.

I

Puisque le coup est manqué, il faut le refaire. Cela est d’autant plus urgent que la faction s’est démasquée, et