Page:Taine - Les Origines de la France contemporaine, t. 10, 1904.djvu/317

Cette page n’est pas destinée à être corrigée.

BIBLIOTHEQUE VARIEE

présenter, sous une

forme qui permettra

à tous les lettrcsd’en

jouir, les plus sin¬

cères et les plus

jolies de ces pein¬

tures du temps passé.

Son livre procure,

comme il Ta déliré,

l’impression 1res

nette de ce qu’était

la haute société fran*

çaise il y a six cents

ans, tout occupée de

flirt, de sports et de

plaisirs ruraux» et

permet» pour ainsi

dire, de s’y pro¬

mener â Taise.

Un appendice bi¬

bliographique contient Tlndicatlon précise de tous les travaux sur l’histoire de la société française au moyen âge d’après les sources littéraires qui ont été exécutés jusqu’à présent, principalement en Allemagne. LE CIIXTXW nr. n./VirEVCX, dame de BOrnan>l-l/AI»rB/VHBAULT. oii sc passa au xiii» sirclc ruman de “ r/nnienca H ERBERT SPENCER

FaitstettCommentaires. Ouvrage traduit de l’anglais,tavec Tautorisation de l’auteur, par M. A. Dietrich. Un volume in-i6, broché, 3 fr. 50. Dans Faits et Coinmenf,iires,o dernier volume d’Herbert Spencer, traduit en français par M. Aug. Dietrich, le lecteur scttrouve en présence des questions les plus diverses, depuis latréforme des sociétés financières, la suppression de l’ivrognerie, la prévision du temps, la vaccination, jusqu’à Tassainis ^ement de& villes, la gymnastique, le style cl la grammaire, en passant par des considérations sur Tan, la musique, IVducation, le patriotisme, etc., etc. Il y a ainsi 4I chapitres où s’exerce la force du raison* nement, toujours marquée au coin d’une logique et d’un bon sens inexorables, du plus grand psychologue de notre époque, de l’homme qui, de nos jours, ainsi qu’on Ta dit, « a eu le plus d’idées »».

Nul égard pour les conditions sociales ou pour les personnes n’est en état d’entraver la liberté de jugement de l’illustre penseur, et son appréciation de la conduite de scs compatriotes anglais dans la guerre du ’Transwaal, ainsi que son portrait de M. Chamberlain, sont de nature à faire sensation. Mais ce volume offre un iniérct d’un autre ordre encore ; Herbert Spencer* parvenu au degré extrême do Tcxîstencc, Ta présenté comme son testament philosophique, m, en effet, il n’a pas longtemps survécu à celle dernière œuvre.

fl, SPKXCER