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— Adapté à une situation, il n’est pas préparé pour la situation contraire. — Lacunes dans l’intelligence. — Lacunes dans la volonté. — Ce caractère est désarmé par le savoir-vivre, p. 257.

LIVRE TROISIÈME.

L’ESPRIT ET LA DOCTRINE.

Composition de l’esprit révolutionnaire. — Premier élément, l’acquis scientifique, p. 205. — I. Accumulation et progrès des découvertes dans les sciences de la nature. — Elles servent de point de départ aux nouveaux philosophes, p. 206. — II. Changement du point de vue dans la science de l’homme. — Elle se détache de la théologie et se soude comme un prolongement aux sciences de la nature, p. 273. — III. Transformation de l’histoire. — Voltaire, la critique et les vues d’ensemble. — Montesquieu, aperçu des lois sociales, p. 277. — IV. Transformation de la psychologie. — Condillac, théorie de la sensation et des signes, p. 283. — V. Méthode analytique. — Son principe. — Conditions requises pour qu’elle soit fructueuse. — Ces conditions manquent ou sont insuffisantes au dix-huitième siècle. — Vérité et survivance du principe, p. 280.
Deuxième élément, l’esprit classique. — I. Ses indices, sa durée, sa puissance. — Ses origines et son public. — Son vocabulaire, sa grammaire, son style. — Son procédé, ses mérites, ses défauts, p. 289. — II. Sa lacune originelle. — Signes de cette lacune au dix-septième siècle. — Elle s’accroît avec le temps et le succès. — Preuves de cet accroissement au dix-huitième siècle. — Poèmes sérieux, théâtre, histoire, romans. — Conception écourtée de l’homme et de la vie humaine, p. 505. — III. Conformité de la méthode philosophique. — L’idéologie. — Abus du procédé mathématique. — Condillac, Rousseau, Mably, Condorcet, Volney, Siéyès, Cabanis, Tracy. — Excès des simplifications et témérité des constructions, p. 315.