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Énormité de leurs fortunes et de leurs droits. — Ayant des avantages plus grands, ils doivent de plus grands services. — Raisons de leur absence. — Effet de leur éloignement. — Apathie dans les provinces. — État de leurs terres. Ils ne font pas l’aumône. — Misère de leurs tenanciers. — Exactions de leurs fermiers. — Exigences de leurs dettes. — État de leurs justices. — Effets de leur droit de chasse. — Sentiments des paysans à leur endroit, p. 63
Services généraux que doivent les privilégiés. — I. Exemple en Angleterre. — Les privilégiés ne rendent pas ces services en France. — Influence et droits qui leur restent. — Ils ne s’en servent que pour eux-mêmes, p. 93. — II. Assemblées du clergé. — Elles ne servent que l’intérêt ecclésiastique — Le clergé exempté de l’impôt. — Sollicitations de ses agents. — Son zèle contre les protestants, p. 95. — III. Influence des nobles. — Règlements en leur faveur. — Préférence qu’ils obtiennent dans l’Église. — Distribution des évêchés et des abbayes. — Préférence qu’ils obtiennent dans l’État. — Gouvernements, offices, sinécures, pensions, gratifications. — Au lieu d’être utiles, ils sont à charge, p. 99. — IV. Isolement des chefs. — Sentiments des subordonnés. — La noblesse de province. — Les curés, p. 112. — V. Le roi. — Son privilège est le plus énorme de tous. — Ayant accaparé tous les pouvoirs, il s’est chargé de toutes les fonctions. — Pesanteur de cette tâche. — Il s’y dérobe, ou n’y suffit pas. — Sécurité de sa conscience. — La France est sa propriété. — Comment il en abuse. — La royauté centre des abus, p. 120. — VI. Désorganisation latente de la France, p. 131.
LIVRE DEUXIÈME.
LES MŒURS ET LES CARACTÈRES.
Principe des mœurs sous l’ancien régime. — La cour et la vie de représentation, p. 133. — I. Aspect physique et caractère moral de Versailles, p. 135. — II. La maison du roi. — Personnel et dépenses. — Sa maison militaire, son écurie, sa vénerie, sa chapelle, sa faculté, sa bouche, sa chambre, sa garde-robe, ses bâtiments, son garde-meuble, ses voyages, p. 140. — III. La société du loi. — Officiers de sa maison. — Invités de son salon, p. 155. — IV. Les occupations du roi. — Lever, messe, dîner, promenades, chasse, souper, jeu, soirées. — Il est toujours en représentation et en compagnie, p. 161. — V. Divertissements des personnes royales et de la cour. — Louis XV. — Louis XVI, p. 170. — VI. Autres vies analogues. — Princes et princesses. — Seigneurs de la cour. — Financiers et parvenus. — Ambassadeurs, ministres, gouverneurs, officiers généraux, p. 175. — VII. Prélats, seigneurs et petite noblesse en province. — L’aristocratie féodale est devenue une société de salon, p. 185.