Page:Taine - Le Positivisme anglais, 1864.djvu/90

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

seule, en exposant à l’air les surfaces polies de différentes sortes. Cela fait, on voit tout de suite paraître une échelle d’intensité. Les substances polies qui conduisent le plus mal la chaleur sont celles qui s’imprègnent le plus de rosée ; celles qui conduisent le mieux la chaleur sont celles qui s’en humectent le moins[1]] : d’où l’on conclut que « l’apparition de la rosée est liée au pouvoir que possède le corps de résister au passage de la chaleur. »

« Mais si nous exposons à l’air des surfaces rudes au lieu de surfaces polies, nous trouvons quelquefois cette loi renversée. Ainsi le fer rude, particulièrement s’il est peint ou noirci, se mouille de rosée plus vite que le papier verni.

  1. “In the cases of polished metal and polished glass, the contrast shows evidently that the substance has much to do with the phenomenon ; therefore let the substance alone be diversified as much as possible, by exposing polished surfaces of various kinds. This done, a scale of intensity becomes obvious. Those polished substances are found to be most strongly dewed which conduct heat worst, while those which conduct well, resist dew most effectually.”