Page:Taine - Carnets de voyage, 1897.djvu/89

Cette page a été validée par deux contributeurs.


PROMENADES DANS TOULOUSE


Les gens ici me déplaisent excessivement. Il y a dans l’accent un jappement et comme des rentrées de clarinette. À les voir remuer, s’aborder, on sent qu’on est en présence d’une autre race : un mélange du carlin et du singe ; une facilité vide, une exagération involontaire et continue ; un manque de tact perpétuel. (Par exemple, un avocat, un maître de pension, nous abordent et plaident pour avoir le droit d’entrer à toute minute dans notre salle d’examens.)

Mon impression hier, sur le Cours, est que ces gens-là ont besoin d’être gouvernés par autrui. — Ils sont parfaitement incapables d’avoir