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Presque aucun d’eux ne se marie « sans avoir connu sa femme ». Ils trouvent ennuyeux d’épouser une femme qu’ils n’ont point éprouvée. Mais d’ordinaire, au premier enfant, ils épousent ; manquer au mariage serait mal vu.

J’ai retrouvé dans les rues beaucoup de vraies figures flamandes : grand nez, joues creuses, maxillaires et pommettes saillants, teints de pomme de terre, cheveux roux, yeux pâles ; une ou deux filles fraîches comme des Rubens. — Quelques restes des anciennes dominations, un clocher flamand espagnol, carré, à quatre tourelles rondes collantes, avec le plus étrange chapeau chinois de colifichets et petites coupoles superposées en plomb, et un lion debout au sommet. — Un musée collectionné par un médecin assez pauvre, M. Escallier : quelques bons tableaux flamands de deuxième ordre, des esquisses, des patineurs d’un vrai mouvement, un beau dos de femme. — À Sainte-Marie, une Sainteté, par un élève d’Hemling, bien faible à côté de son maître ; cependant, le sentiment est le même, mystique, résigné. — Le musée de la ville est le plus étrange capharnaüm d’affec-