parole, sachant tourner un compliment, femme du monde en disponibilité et très belle, le menton grec, le nez parfaitement pur et droit, de beaux yeux noirs qui nagent dans un fluide bleuâtre, des mains blanches, des ongles soignés : une maîtresse femme qui a manqué son coup. Plus on avance vers le Midi, plus la femme devient incapable de timidité, de pudeur rougissante, de réserve délicate. Ce sont des hommes.
Peut-être faut-il dire que la femme, à la longue, se modèle sur les exigences de l’homme ; au Nord, dans la race germanique, il a besoin de commandement, il sait l’exercer, il lui faut la paix domestique ; de plus, il est froid de tempérament. À cause de tout cela, l’influence de la femme est moindre ; elle est forcée de plier davantage et elle se plie dans le sens indiqué.
D’autre part, selon les climats et les constitutions, ce sont telles ou telles vertus qui ont l’importance et l’empire. — Ainsi, dans le Nord, vous avez la réflexion froide, le bon sens, toutes les habitudes de calcul et d’empire de soi nécessaires pour soutenir la bataille de la vie, tout ce qui convient au naturel lent, au tempé-