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MARSEILLE


Chez P… le soir. Il est depuis quatre ans ici ; sa femme est fine et noble.

Leur impression, c’est que le Marseillais est grossier. La première fois qu’ils sont allés sur le Cours, ils ont pris toutes les femmes pour des lorettes. — Moi de même hier. — Elles paradent, s’étalent, prennent des poses. Mme P… me dit qu’elle connaît, par le receveur général et par un autre salon, presque toutes les femmes à équipages de la ville et qu’elle n’en sait pas une qui soit cultivée. Toilettes et réceptions effrénées ; toutes font des dettes. Pour les jeunes gens, ils sont parfaitement viveurs ; peu ou point d’éducation ; ils soupent, vont au cercle, par-