économies. On fait un aîné ; les cadets tâchent de se marier richement ; pêcher à la dot est leur grosse affaire. Nulle occupation ; il n’y a qu’un emploi qu’ils consentent à rechercher, celui d’officier, officier de cavalerie. — Au-dessous sont les fonctionnaires, puis les bourgeois, les enrichis, qui sont grossiers, bien moins polis que dans le Nord. Ils ne donnent pas trop dans la mangeaille, et ils ont une maison de campagne, une voiture.
Mauvaises mœurs ; aventures de toute espèce et de tout degré. Les jeunes gens riches n’ont pas d’autre occupation. — Ce qu’il y a de plus triste, c’est qu’on dit la même chose dans tous les centres.
Voyez dans Gœthe le contraste de la bourgeoisie allemande ; je lisais cette nuit Aus meinem Leben. Quelle innocence de mœurs et quelle froideur de sang dans toutes ces libertés permises de son temps ! Les jeunes gens s’embrassent, donnent des gages, jouent au mariage, vont se promener en tête-à-tête, se tutoient, etc. Mais vous avez donc de la glace dans les nerfs ?