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peuvent même être copiés avec fruit, ils ne peuvent jamais égarer et ne conduisent à aucune mauvaise route ; ce qui leur manque ne s’apprend pas : ils ressemblent à ces bons livres dont on parle peu dans le monde, que tous les gens de lettres lisent et estiment, et que conservent toutes les bibliothéques. À l’école des pieux et savans solitaires de Port-Royal, Racine s’instruisit dans l’art de produire des Iphigénie, des Phèdre, des Athalie : guidés par les ouvrages de Champagne, les jeunes élèves, formés par la nature pour être de grands peintres, pourront se placer un jour à côté des Titien et des Van Dyck.