des formes imitant la flamme qui se trouvent bien dans la nature, mais dont l’affectation est une manière vicieuse ; ce doux balancement de lignes cesse de plaire dès qu’il est trop répété ; l’affectation de la variété est une fatigante uniformité. Soumises à des lois, les Grâces perdent une partie de leur charme, elles languissent dans les fers, quelque brillans qu’ils soient. On est bien loin de dire pourtant que les ouvrages du Cortone n’aient pas de grâces, mais ce ne sont pas celles de la simple nature, celles qui touchent, qu’on rencontre au village ; ce sont les grâces brillantes qui triomphent à l’Opéra, qui paroissant être un don des fées, s’unissent si bien à l’éclat, à la pompe de la richesse, et qui naissent surtout d’un choix de formes agréables, et contrastées avec cette espèce de goût, qui est le principe de la décoration. Dans tous les sujets qu’il a traités, le Cortone a toujours employé la même manière. Il n’a jamais donné aux différens peuples, aux différens personnages, le caractère qui leur est propre ; les ajustemens de ses figures sont disposés avec ces formes théâtrales, compagnes inséparables du luxe. Les sévères Spartiates sont
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