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avoit reçu de la nature le don des grâces qui, répandues dans toutes les parties de ses ouvrages, y portent un enchantement qui leur donne beaucoup de prix.

La grâce noble et majestueuse de Raphaël élève l’âme ; celle du Corrège, voluptueuse, céleste, charme ; celle du Dominiquin, de le Sueur, touche ; la grâce de l’Albane, jolie, un peu fardée, plaît aux yeux ; celle du Guide, douce, aimable, parée, plaît et intéresse.