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Prospero’s Island

L’âme des fleurs lente et subtile
S’exhale sous la lune pâle,
Dans le parc bleuâtre où rutile
La rosée en gouttes d’opale.

Sur l’eau des vasques séculaires,
Les nénufars semblent des jonques
Où la Willis, par les nuits claires,
Chante au soupir voilé des conques ;