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Elles passent, jetant des senteurs musicales,
Des effluves charmeurs qu’on prendrait pour des sons
Et mariant, parmi l’ampleur des écussons,
À l’azur des Bleuets l’or des Hémérocalles.

Et toutes, au milieu de leur faste exalté,
Buvant l’amour éclos au temps du primevère,
Comme un cortège autour du Prince qu’on révère
Mènent pompeusement les fêtes de l’Été.