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Dans le bassin qu’elle verdit
L’eau pleure inconsolablement
Et, mélancolique, redit
Les mots trompeurs de ton serment.

Mon rêve, par les allées,
Cueille des branches d’azalées.

Automne ! Deuil précoce et doux !
Sous le ciel aux feux apaisés,
Les languissantes roses d’août
Gardent l’odeur de tes baisers.

Voici que, par les allées,
Meurent les blanches azalées.