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Ave Gratia ! Que ta main
Cueille, pour l’ineffable hymen,
Les lis fleuris du bon chemin.

Et que sur ton front adoré
Soit un diadème instauré
De métal richement ouvré.

Le nard exhale son odeur :
Reine de Joie et de Candeur,
Suis l’Époux vêtu de splendeur.

Foule aux pieds le Dragon pervers,
Maîtresse des Paradis clairs,
Ceinte de roses et d’éclairs  ! »

Ainsi, le chœur des Angelots
Chante, nimbé de fins halos,
Sur fond d’or, en les vieux tableaux.

Et, d’âge en âges emporté,
Leur psaume de gloire a fêté
Le los de la virginité.