Puisque je n’ai plus mon ami,
Je mourrai dans l’étang parmi
Les fleurs, sous le flot endormi...
Et je pense que, même auprès du divin modèle, ce « quadro » suffit à désigner son auteur parmi les plus nobles chrysographes de ce temps.
Outre ses monologues imités, sinon dépassés depuis, Charles Cros découvrit je ne sais quelle abomination photographique. Il s’agissait, je crois, de fixer les couleurs sur un iodure nouveau, de donner au Philistin un moyen plus parfait de reproduire son image. Beau souci, en vérité, bien digne d’occuper, entre deux absinthes, les rêveries d’un alcoolique déchaîné.
Charles Cros est mort à son heure. Depuis longtemps déjà le démon de l’intempérance hantait son cerveau, jetant sous les pieds de la « noire idole » tout ce qui fut l’orgueil des jours anciens. Comme Quincey, comme Poe, comme Verlaine et Musset, comme plus d’un vivant illustre, il a connu l’incomparable maladie de l’alcool et traîné dans les cabarets sa