français, la rupture avec le Parnasse, un retour à la Beauté « simple et vraie », à la Beauté qui seule ne ment pas.
A part la catastrophe qui l’éloigna pour jamais de la société régulière et fit de lui, jusqu’à la fin de sa vie, une manière d’outlaw reluisant et mal famé, Verlaine, peut-on dire, n’a pas eu d’histoire. Son existence s’est déroulée, comme la comédie italienne, sur la place publique, entre les murs de l’hôpital et la porte du marchand de vins, avec, pour toile de fond, cette même cathédrale où, quatre siècles auparavant, le trimardeur François Villon s’agenouillait « pour prier Notre-Dame ». Nul être humain ne fut, plus que Verlaine, spécialisé dans sa fonction. Ce fut un poète, et rien de plus. Ronsard, Victor Hugo, Jean Racine mêlent à leurs dons lyriques d’admirables facultés oratoires. Ce sont de merveilleux rhéteurs, d’incomparables avocats. Verlaine est tout en cris, en effusions passionnées. Il délire,