avec, pour compléter le brelan, Verlaine lui-même, furent sacrés d’emblée inspirateurs et maîtres des générations nouvelles. Décadents, symbolistes vers-libristes, un monde entier de poètes et de grotesques, d’artistes, vrais ou faux, se réclama de leur gloire. Leur influence épanouie en traînée de poudre éclata comme un feu d’artifice et, du soir au matin, métamorphosa la chose littéraire. Le nom de Verlaine fut porté aux étoiles. Ce ne furent plus désormais que rythmes chuchotés, sanglots d’automne ! Le « charme du vers faux » éclata dans toute son horreur. Des jeunes hommes se rencontrèrent qui façonnaient des « chansons bien douces », comme, en 1820, ils eussent, auprès des lacs, assis une Elvire aux anglaises en repentirs, entre le cygne et la barque des méditations lamartiniennes.
Une école se groupa autour du Maître, habile à ramasser les miettes de sa renommée, à partager ses veilles de cafés en estaminets, enfin, quand venait tardivement l’heure, qui toujours sonne, du coucher, à reconduire son ivresse jusqu’à l’hôtel borgne où ce dompteur de rythmes gîtait parmi les