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BALLADE
DU MARCHAND D’ORVIÉTAN


Salutations pantaculaires d’une amitié où la communauté des études et l’identité des aspirations illuminent de sérénité les dévouements du cœur.
Joséphin Péladan au catéchumène Stanislas de Guaita (frère Adelphe Mercurius pour les initiés).



Voici la rue et le plantain,
Le jus de taupe et la merd’oie ;
Voici la graisse de putain,
Le cloporte, le ver à soie
Et le bol que Fagon emploie.
Ci la Bête du Gévaudan,
Ecco le fiel de la baudroie :
Voici les pieds de Péladan !