entassé des bribes et des morceaux de science :
que maintenant je les écrase, que je danse sur eux et que je les jette à tous les vents.
Car je sais que la suprême sagesse est d’être ivre et de se donner au diable.
Que s’évanouissent tous les scrupules trompeurs. Laissez-moi désespérément perdre ma route.
Qu’un transport de vertige sauvage vienne et me balaye loin du port.
Le monde est peuplé de gens honorables, de travailleurs utiles et habiles.
Il y a des hommes qui se tiennent aisément au premier rang ; d’autres qui occupent décemment le second.
Laissez-les être utiles et prospères et laissez-moi être futile et fou.
Car, je le sais, là est la fin de tous les travaux : être ivre et se donner au diable.
Je jure de renoncer désormais à toute prétention de dignité et de décence.