Cette page a été validée par deux contributeurs.
XV
Je cours comme le cerf musqué, enivré de son propre parfum, court à l’ombre de la forêt.
La nuit est une nuit de mai, la brise est une brise du midi.
Je perds ma route et j’erre ; je cherche ce que je ne peux trouver ; je trouve ce que je ne cherche pas.
De mon cœur monte l’image de mon désir ; je la vois danser devant mes yeux.
L’étincelante vision s’envole.
Je tente de la saisir ; elle m’échappe et me laisse égaré.
Je cherche ce que je ne puis trouver, je trouve ce que je ne cherche pas.