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aréquarier, du cocotier et de l’atrocarpe aux fruits d’un vert sombre.

J’arrêtai un moment ma course solitaire à la clarté des étoiles. Je contemplai autour de moi la plaine assombrie, enlaçant de ses bras les foyers innombrables où, près des lits et des berceaux, brûlent les lampes vespérales, où veillent les cœurs maternels, où de jeunes vies débordent d’une joie si insouciante qu’elle ignore sa valeur dans le concert des choses.