Page:Tagore - L’Offrande lyrique.djvu/75

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Permets que mon esprit languissant ne s’ingénie pas à te préparer un culte dérisoire.

C’est toi qui tires le voile de la nuit sur les yeux fatigués du jour, pour renouveler son regard au réveil dans une plus fraîche félicité.


XXVI


À mes côtés il est venu s’asseoir et je ne me suis pas éveillé. Maudit soit mon sommeil misérable !

Il est venu quand la nuit était paisible ; il avait sa harpe à la main et mes rêves sont devenus tout vibrants de ses mélodies.