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ami ? Le ciel gémit comme un au désespoir.
Je n’ai pas sommeil cette nuit, mon ami. À tout moment j’ouvre ma porte et je scrute les ténèbres.
Je ne distingue rien devant moi, et je doute où passe ta route !
Sur quelle obscure rive du fleuve d’encre, sur quelle distante lisière de la menaçante forêt, à travers quelle perplexe profondeur d’ombre, cherches-tu ton chemin pour venir à moi, mon ami ?
XXIV
Si le jour est passé, si les oiseaux ne chantent plus, si le vent fatigué retombe,