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Le printemps a donné sa floraison puis dit adieu. Et maintenant, chargé de vaines fleurs fanées, j’attends et m’attarde.

Les vagues sont devenues bruyantes ; au delà de la berge, dans le sentier plein d’ombre, les feuilles jaunes palpitent et tombent.

Quelle absence contemples-tu ? Ne sens-tu pas un frémissement traverser l’air, avec le chant lointain qui monte et fuit de l’autre plage.


XXII


Dans les ombres profondes du juillet pluvieux, à pas furtifs, tu marches, discret comme la nuit, éludant les veilleurs.