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I


Tu m’as fait infini, tel est ton plaisir. Ce frêle calice tu l’épuises sans cesse et le remplis sans cesse à neuf de fraîche vie.

Cette petite flûte de roseau, tu l’as emportée par les collines et les vallées et tu as soufflé, au travers, des mélodies éternellement neuves.

À l’immortel toucher de tes mains, mon cœur joyeux échappe ses limites et se répand en ineffables épanchements.