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Oh ! trempe dans cet océan ma vie creuse, plonge-la dans le sein de cette plénitude, et que cette caresse perdue, je la ressente enfin dans la totalité de l’univers.


LXXXVIII


Déité du temple en ruine ! Les cordes rompues de Vina ne célèbrent plus tes louanges. La cloche du soir ne convie plus personne à ton culte. Autour de toi l’air est silencieux.

Dans ta demeure désolée circule au printemps la vagabonde brise. Elle apporte des nouvelles des fleurs — des fleurs qui ne sont plus offertes à ton culte.