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d’étoile en étoile et qui éveille une lyre parmi les chuchotantes feuilles dans la pluvieuse obscurité de juillet.

C’est cette envahissante peine qui s’épaissit en amours et désirs, en souffrances et en joies dans les demeures humaines, et, de mon cœur de poète, c’est toujours elle qui fond et ruisselle en chansons.


LXXXV


Quand les guerriers sortirent d’abord du palais du Maître, où avaient-ils caché leur puissance ? Où étaient leur armure et leurs armes ?

Ils paraissaient pauvres et sans forces,