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Quand je me tiens sur le bord de la route, tout las et pantelant — quand je fais mon lit dans la poussière, que toujours je sente que le long voyage est encore devant moi — que pas un instant je n’oublie, et que dans le rêve ou la veille j’emporte la torture de ce chagrin.

Quand mes chambres auront été pavoisées, quand retentiront les chants de flûte et les rires, que toujours je sente que je ne t’ai pas invité dans ma demeure — que pas un instant je n’oublie, et que dans le rêve ou la veille j’emporte la torture de ce chagrin.