Page:Tagore - L’Offrande lyrique.djvu/139

Cette page a été validée par deux contributeurs.

partie de cache-cache engagée entre toi et moi se poursuit à travers les âges.


LXXII


C’est lui ce très intime qui éveille mon être à son profond toucher mystérieux.

C’est lui qui pose son enchantement sur mes yeux et qui, plein de gaîté, joue sur la harpe de mon cœur les changeantes cadences de la plaisance et du chagrin.

C’est lui qui tisse cette maya en teintes évanescentes d’or et d’argent, de bleu, de vert, et laisse apercevoir à travers les plis du tissu son pied au toucher duquel je défaille.