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dans les ramures, pourquoi le chœur des vagues pénétre jusqu’au sein de la terre attentive — quand je chante pour que tu danses.

Quand je tends de doux objets vers tes mains avides, je sais pourquoi du miel dans le calice de la fleur, pourquoi ce suc exquis dont se gonfle en secret le fruit — quand je tends de doux objets vers tes mains avides.

Quand j’embrasse ta face pour te faire sourire, mon enfançon chéri, je comprends avec certitude quel est ce plaisir qui ruisselle du ciel dans le matin lucide, et quel délice c’est que la brise d’été offre à mon corps — quand je t’embrasse pour te faire sourire.